Behem

HABEMUS NULLUS PAPAM

Pape

 

L’annonce…

Frères très chers,

(…)Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. (…) vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié. C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre (…) de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.

Telle est la déclaration du Pape Benoit XVI, le cardinal Ratzinger qui a renoncé ce Lundi 11 Février renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre qui lui a été confié le 19 avril 2005.

La rumeur…

Le Vatican avait pourtant démenti une rumeur publiée par un journal italien en Septembre 2012, selon laquelle le pape Benoît XVI songerait à démissionner à l’occasion de son 85ème anniversaire en avril prochain et a précisé ce lundi que la démission de Benoît XVI n’est pas due à une dégradation de son état de santé.  Il y a moins de trois mois pourtant le pape Benoit XVI aurait subi une opération dans une clinique à Rome pour remplacer son pacemaker. Il avait également lors de son dernier voyage en Amérique Latine (Cuba) évoqué l’idée de démissionner en Avril.

Fait rare…

Bien que le fait soit rarissime, Benoît XVI n’est pas le premier dans ce cas. D’autres papes ont choisi de quitter leur ministère. Benoît IX (neveu de 2 papes frères) démissionne en 1045. Célestin V nommé à l’âge de 80 ans, contre son grérègne cinq mois, constate son inexpérience, publie un décret pour autoriser les papes à démissionner, puis le fait et redevient ermite en démissionne en 1294. Grégoire XII en 1415.

 

Le vote…

À la mort ou à la démission du pape, les cardinaux (120 au maximum) se réunissent à la chapelle Sixtine suivant un mode particulièrement réglementé. Avant chaque scrutin, deux ou trois bulletins de vote sont distribués aux cardinaux électeurs, puis un tirage au sort est effectué pour désigner parmi eux trois scrutateurs, trois délégués pour recueillir les votes des malades, et trois réviseurs ; ce tirage au sort est fait publiquement par le dernier cardinal diacre.

Débute ensuite le scrutin proprement dit, les cardinaux électeurs ont à leur disposition des bulletins de vote rectangulaires pouvant être pliés en deux comportant sur la partie supérieure l’inscription « Eligo in Summum Pontificem », le cardinal inscrit le nom de l’élu dans la partie inférieure.

Chaque cardinal se dirige ensuite vers l’autel de la chapelle où est placé un calice recouvert d’un plateau sur lequel il dépose son bulletin plié en deux. Il prononce alors la formule : « Je prends à témoin le Christ Seigneur, qui me jugera, que je donne ma voix à celui que, selon Dieu, je juge devoir être élu », puis fait glisser son bulletin dans le calice.

Dès que tous les cardinaux électeurs ont voté, les scrutateurs procèdent au dépouillement et au décompte des voix. Une fois dépouillé chaque bulletin est enfilé à l’aide d’une aiguille le long d’un fil. Pour être élu, il faut obtenir deux tiers des voix. Si cette majorité n’est pas atteinte, les bulletins ainsi que toutes les notes des cardinaux sont brûlés dans le poêle de la chapelle Sixtine et un fumigène ajouté pour donner une fumée noire et un nouveau scrutin est organisé, aussi souvent que nécessaire à l’obtention d’une majorité des deux tiers.

Si la majorité des deux tiers est atteinte, le cardinal doyen pose plusieurs questions à l’élu. Tout d’abord, « Acceptez-vous votre élection canonique comme souverain pontife ? » Et aussitôt qu’il a reçu le consentement, il lui demande : « De quel nom voulez-vous être appelé ? ».

Si l’élu n’est pas encore évêque, il est consacré immédiatement.

Les bulletins de vote et les notes des cardinaux sont alors brûlés dans le poêle de la chapelle de façon à produire une fumée blanche. Le décompte des voix est remis au pape et est ensuite conservé dans les archives du Vatican, dans une enveloppe scellée qui ne peut être ouverte par personne, sauf autorisation expresse du souverain pontife.

Le conclave prend fin aussitôt après que le nouveau souverain pontife a donné son consentement à son élection.

Les cardinaux ont l’interdiction de dévoiler des renseignements sur le déroulement de l’élection sous peine d’excommunication.

 

La prophétie…

Selon la prophétie de Saint Malachie ou la prophétie des papes, publiée en 1595 par Arnaud Wylon. Écrite en latin, cette prophétie se présente sous la forme d’une liste de 112 papes auxquelles elle attribue à chacun une devise et le dernier pape n’est autre que le successeur de Benoit XVI. Si on ne connaît pas encore le nom du prochain pape, la prophétie, elle, annonce : « Dans la dernière persécution de la sainte Eglise romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. ».

Le prochain…

L’annonce de sa démission durant un concile où de nouveaux cardinaux venaient d’être mis en place  est peut-être un indicateur car aucun d’eux n’est européen, selon Mr Escaffit. Jean Paul II a brisé la longue chaine des italiens au titre de pape, suivi de Benoit XVI, on pourrait donc s’attendre a un pape non-européen. Le Brésilien Claudio Hummes et le Ghanéen Peter Turkson seraient dans ce cas bien partis.

Entre temps… sede vacante.


La CAN 2013 s’achève: le bilan

Le Nigérian Emmanuel Emenike, REUTERS/Mike Hutchings
Le Nigérian Emmanuel Emenike, REUTERS/Mike Hutchings

La CAN 2013 s’est achevée ce dimanche 10 février 2013 avec le sacre du Nigeria face au Burkina Faso sur le petit score 1-0 au terme d’un match très disputé. Cette finale a répondu à toutes les attentes des spectateurs et des pronostiqueurs, sauf au niveau des équipes présentes sur le terrain.

En effet, très peu auraient parié sur la présence de ces deux nations en finale. Le Nigeria (52e nation au classement FIFA) et le Burkina Faso (92e du même classement) ont disposé de géants du football continental notamment de la Côte d’Ivoire (14e), du Ghana (26e) et du Mali (25e) pour s’offrir le billet de la finale.

Au terme donc de cette 29e édition de la CAN, le bilan est donc le suivant :

  • Meilleur joueur du tournoi : Jonathan Pitroipa
  • Meilleur buteur : Emmanuel Emenike et Wakaso Mubarak, auteurs de 4 buts
  • Le trophée de meilleur jeune joueur : Victor Moses.
  • L’homme de la finale : John Obi Mikel

L’équipe-type :

  • Gardien : Enyeama
  • Défenseurs : Ambrose, B. Kone, Neves, Tiéné
  • Milieux : S. Keita, Mikel, Pitroipa
  • Attaquants : Moses, Emenike, Gyan

Avec une jeune équipe en construction, les Super Eagles du Nigeria font donc un formidable champion avec beaucoup de jeunes talents et un bon entraineur, Stephen Keshi, déjà sacré en 1994.

La valeureuse équipe du Burkina-Faso semble avoir de beaux jours devant elle si elle arrive à corriger son problème en attaque. Durant la compétition, nous avons également découvert de belles surprises comme le Cap-Vert et l’Ethiopie, sur qui on espère compter désormais. Les deux plus grandes déceptions de cette Can 2013 resteront surement :

  • L’arbitrage très moyen avec des fautes reconnues et avérées ; et
  • Les Eléphants de Côte d’Ivoire : archi favoris, toujours 1er sur le papier jamais à l’arrivée, une génération super talentueuse mais qui reste bredouille après 7 tentatives, une équipe qui nous aura jusqu’au bout su nous donner de l’espoir.

Behem


Côte d’Ivoire: Les plumes de plus en plus libres

Côte d’Ivoire: Les plumes de plus en plus libres 

liberte de presse

Reporters Sans Frontières (RSF) a publié ce mercredi 30 janvier 2013, son classement annuel de la liberté de la presse dans le monde. Il ressort que la Côte d’Ivoire gagne 63 places et se classe 96ème. La Côte d’Ivoire qui était mal perçue en matière de liberté de la presse est en train de mener des efforts pour redorer son image ternie par de nombreux faits marquants notamment l’assassinat de Jean Helen le 21 octobre 2003 à Abidjan et par la disparition le 16 avril 2004 du journaliste Franco-canadien Guy-André Kieffer. Sans oublier le saccage des journaux de l’opposition en 2004 par les ‘’Jeunes patriotes’’.

La Namibie (19ème), le  Cap Vert (25ème), le Ghana (30ème) et le Malawi (75ème) sont les pays africains les mieux classés par RSF pour l’année 2012. Le Malawi a enregistré la plus forte progression mondiale avec une marge de +71.

Le Chef de l’Etat de Côte d’Ivoire qui a à cœur de voir la presse ivoirienne se tenir à un niveau honorable a invité les journalistes à plus de professionnalisme. C’était lors de la présentation de vœux faite par les journalistes ivoiriens, le mercredi 23 avril 2013. Il faut également rappeler que le Président Alassane Ouattara a accepté d’être le premier invité de ‘’Press club’’ organisé par l’UNCI (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire) en 2012.


Le deuxième miracle économique ivoirien

 

Christine Lagarde et Soro guillaume

Suite à l’invitation du Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, SEM Guillaume SORO, la Directrice Générale du Fond Monétaire International, Christine Lagarde s’est adressée au Parlement Ivoirien ce Lundi 07 Janvier 2013 lors d’une session Extraordinaire convoquée pour l’occasion.

Durant cette première session extraordinaire de l’année 2013, le Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Guillaume Soro a rendu des hommages mérités à la première Dame à la tête cette prestigieuse institution retraçant son brillant parcours. Il a aussi plaidé pour la le FMI accompagne la Côte d’Ivoire et l’Afrique toute entière dans son développement économique.

Christine Lagarde quant a elle, a loué le travail accompli par les autorités ivoiriennes ces deux dernières années pour redresser l’économie du pays. Les résultats macro-économiques ont dépassé Christine Lagarde et Soro Guillaume les projections et le taux de croissance est passé de -5.8% à 8.5% en 2012. Pour consolider cependant les acquis et aller vers « le deuxième miracle économique », Christine Lagarde a exhorté les autorités ivoiriennes à la bonne gouvernance en mettant fin à « la corruption du corps politique ». Elle n’a pas manqué dans un discours franc et direct de retracer le parcours « peu encourageant» de la Côte d’Ivoire durant la dernière décennie avant de faire des suggestions en personne avertie pour atteindre le but fixé par l’Exécutif a savoir faire de notre pays une nation émergente à l’horizon de 2020.

Pour elle, la Côte d’Ivoire est bien placée pour tirer la zone sub-saharienne vers la prospérité comme par le passé grâce à sa bonne politique dans tous les secteurs et le « deuxième miracle économique ivoirien » aura bien lieu.

Cette adresse de Mme Lagarde à la Représentation Nationale vient redonner de l’espoir aux Ivoiriens qui espèrent voir leur condition de vie s’améliorer avec les nombreux programmes bilatéraux Côte d’Ivoire – Institutions Financières Internationales.

Behem

 


Carnet d’un voyage sur les terres de mes esclaves

 

 

 

FERKESSEDOUGOU, Vendredi 28 décembre 2012. Il est 9h 30 lorsque le véhicule de type 4*4 qui me conduit fait son entrée (royale) dans le chef-lieu de la Région du TCHOLOGO* en proie à un aride harmattan. C’est la première fois que je mets les pieds en pays Sénoufo*, un peuple qui a longtemps vécu en esclavage et qui s’est vu affranchi avec l’arrivée du colonisateur.

Ma présence en ces lieux rentre dans le cadre de la célébration de la deuxième édition des Journées Nationales pour la Valorisation de l’Agriculture (JNVA), qui s’y déroulent du 28 au 29 décembre 2012.

Organisées par l’Agence de Valorisation de l’Agriculture (AVA), en partenariat avec la Chambre Nationale de l’Agriculture et la FAO et placées sous le parrainage du Président de l’Assemblée Nationale, Soro Kigbafori Guillaume, ces journées ont pour but de promouvoir l’agriculture, pilier du succès économique de la Côte d’Ivoire depuis les indépendances.
Le peuple Sénoufo, principalement agriculteur, s’est massivement mobilisé pour l’occasion, avec la participation d’une centaine de coopératives issues de divers secteurs de l’agriculture.

C’est donc avec une grande émotion que j’ai constaté, à travers le défilé qu’ils m’offraient qui s’offrait  à mes yeux, que ce vaillant et loyal peuple Sénoufo est resté attaché aux valeurs et tâches à eux inculquées par mes ancêtres.
Il est bon de rappeler que les Sénoufos, esclaves des Mahoukas* avaient, avant l’arrivée du colonisateur, la charge des plantations de leurs maîtres Mahoukas (et Koyakas*) dont je suis un descendant. Ils vivaient donc dans nos bonnes grâces et apprirent ainsi les valeurs de Respect, d’Humilité et de Travail que nous leur avons enseignées.

Alors chers esclaves, ex esclaves, esclaves, sachez que MOI, votre maître, ex maître, maître, je suis content de vous et je me réjouis que vous ayez mis et bien mis à profit mes enseignements faisant de vous ce peuple brave et noble.

Vous êtes ma fierté contrairement aux Odienekas* sur qui je reviendrais surement.

 

 

*Les mahoukas et les koyakas sont des peuples situés au Nord-Ouest de la Côte d’Ivoire qui entretiennent des parentés à plaisanterie avec d’autres peuples notamment les Sénoufos et les Odienékas au Centre-Nord.
*Tchologo : Région de la Côte d’Ivoire
 

 

 

 


Blé Goudé crée son parti

Blé Goudé crée son parti

Les 12 et 13 décembre derniers s’est tenu tenu le Congrès Extraordinaire du COJEP (Congrès Panafricain des Jeunes et des Patriotes), mouvement présidé par Blé Goudé aujourd’hui en exil qui a été l’homme de main et le plus grand zélateur de l’ex-président Laurent Gbagbo au moment de sa régence.

Ces assises initialement prévues les 16 et décembre ont été avancées afin de demeurer dans la clandestinité et ont vu ce mouvement de jeunes se muer en parti politique. En effet depuis ce Jeudi 13, le COJEP se veut désormais un parti politique et devient le Congrès Panafricain pour la Justice et l’Egalité des Peuples.

Cette mutation répondrait au contexte politique actuel et le COJEP veut ainsi prendre part aux discussions dans l’arène  politiques et se positionner comme une opposition  significative au régime d’Alassane Ouattara. Ainsi des démarches seraient entreprises afin de nouer tous les contacts à cette fin.

Mais il est à noter que la création d’un Parti Politique différent du FPI* de Laurent Gbagbo soulève des interrogations:

  • Pourquoi le COJEP si proche de l’ex-président n’intègre pas le FPI?
  • Quel est la pomme de discorde entre le FPI et le COJEP?
  • Pourquoi reconduire un exilé à la tête d’un parti qui veut prendre part à des discussions?
  • Blé Goudé et tous ses camarades du COJEP, naguère prêt à mourir pour Gbagbo Laurent auraient-ils fait le deuil de celui-ci?

Il semblerait que les démarches entreprises récemment par Miaka OURETO, président par interim du FPI auprès du Président sénégalais Macky SALL afin de faciliter les discussions avec le pouvoir ivoirien en place ne soient pas du gout de tout le monde. Tout d’abord un groupe réfractaire s’est vu radié en France. Brigitte Kuyo destituée de la tête du FPI-France au profit de Mme Assalé Hortense Adé. Maintenant c’est le COJEP qui s’affirme en tant que parti politique et de facto se désolidarise du FPI.

Le président du FPI nouveau a décidément fort à faire à tenter de réconcilier le FPI avec les pouvoirs en place et maintenant de réconcilier le FPI avec « lui-même ». L’émiettement du FPI qui a débuté depuis la chute de Laurent Gbagbo (LIDER* de Mamadou Koulibaly) ne semble pas prêt de s’arrêter et pousse à réfléchir sur les réels idéaux de ce parti.

FPI: Front Populaire Ivoirien

LIEDR: Liberté et Démocratie pour la république

 


Guillaume Soro à New York : Une victoire diplomatique pour la Côte d’Ivoire

Guillaume Soro à New York : Une victoire diplomatique pour la Côte d’Ivoire

 

 

« Côte d’Ivoire is definitely back », entendez : la Côte d’Ivoire est définitivement de retour.

Retour marqué par la visite historique du Président de l’Assemblée nationale (PAN), S.E. Guillaume Kigbafori SORO au siège de l’Organisation des Nations Unies. En effet, le PAN est en mission depuis le samedi 1er décembre 2012 aux USA. Cette mission a pour but de prendre part à la réunion-débat de l’Union Inter Parlementaire sur le thème : ‘’Approches parlementaires de la prévention des conflits, de la réconciliation et de la consolidation de la paix : un chemin à défricher’’.

L’exposé du PAN portait sur la réconciliation en Côte d’Ivoire, pays en situation post-crise.

Cette invitation de l’UIP au Chef du Parlement ivoirien montre tout l’intérêt que les organisations internationales portent à la Côte d’Ivoire et signe le retour de notre nation sur l’échiquier international.

Il est bon de rappeler que la Côte d’Ivoire était exclue de toutes les organisations internationales pendant plus d’une décennie du fait de la crise qui l’a secouée. Et cette visite à l’ONU scelle son retour définitif dans le concert des nations.

En travailleur infatigable et soucieux de moderniser l’hémicycle, M. Guillaume Kigbafori Soro n’a pas manqué de mettre à profit cette mission au pays de Barack OBAMA avec de nombreuses rencontres aussi importantes les unes que les autres.

C’est d’abord le Sénat qui l’a accueilli pour une visite guidée par les Sénateurs Neil D. BRESLIN d’Albany et Bill PERKINS de Harlem. Ensuite ce fut le tour de l’hémicycle de New-York, histoire de comprendre le fonctionnement de ces deux chambres de représentants afin d’améliorer notre parlement nationale.

Le PAN a également eu des séances de travail avec des institutions  notamment le Corporate Council On Africa afin de faciliter et d’améliorer les relations commerciales entre les USA et la Côte d’Ivoire. Puis avec le Secrétariat d’Etat Américain à l’Energie en présence de son sous-directeur, Dr Robert F. Ichord où il a été question de l’amélioration du secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire.  Enfin, le Président Guillaume Soro a été reçu par Amnesty International pour évoquer la question de la protection des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.

En plus de ces séances de travail, le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne a également rencontré des personnalités marquantes de la vie politique américaine : L’Ambassadeur JOHNNIE Carson, Sous- secrétaire du bureau des Affaires Africaines, le « Monsieur Afrique » du gouvernement américain à qui il a transmis le message du Président de la République Alassane Ouattara. Les deux hommes d’Etat ont aussi évoqué la situation post-crise en Côte d’Ivoire et la crise au Mali. L’Ambassadeur Carson n’a pas manqué de réitérer l’intérêt du gouvernement américain pour la Côte d’Ivoire. Puis ce fut une visite pleine d’émotions à l’Ambassadeur Young-Jin CHOI, l’ancien représentant des Nations Unis en Côte d’Ivoire à qui le PAN a présenté la situation politique et économique de la nouvelle Côte d’Ivoire.

D’autres personnalités de la vie socio-culturelle américaine ont été également rencontrées par le PAN notamment le célèbre Imam Majid de la mosquée de Washington et les artistes Jerry WONDER et D.L. HUGLEY.

Aux différentes communautés ivoiriennes présentes aux USA, le n°2 ivoirien a donné les « nouvelles du pays » et noté les différentes doléances qui lui ont été faites.

C’est sûrement avec un gros dossier à la main que le PAN rentrera vendredi 14 Décembre de ce long périple qui restera graver dans l’histoire.

Behem



CAF: Tactique au sommet

Tactique au sommet

Ne remporte pas un match qui veut. Car pour disputer une partie, il faut affiner sa stratégie. Et très souvent, la victoire s’offre aux meilleurs stratèges.

Cela, l’ex-Président de la Fédération Ivoirienne de Football l’a appris à ses dépens.

En effet,  Jacques ANOUMA ne sera pas président de la Confédération Africaine de Football. Sa candidature a été a été rejetée ce lundi 10 Décembre 2012 par la Commission Electorale de la Confédération Africaine de Football réunie au Caire, en Egypte.

La Première mi-temps du match commence en Septembre dernier lorsque le Président HAYATOU dans un super jeu de jambes électoral fait voter une loi taillée sur mesure lors de l’assemblée générale extraordinaire aux Seychelles.

Ces textes rédigés par l’Algérien Mohammed ROUAROUA, stipulent que tout candidat à l’élection à la présidence de la CAF doit être ou avoir été membre du Comité Exécutif de la Confédération, ce qui écarterait d’office Jacques ANOUMA de la course.

Les tumultes des soutiens de Jacques ANOUMA, notamment Le Liberia qui avait intenté une action auprès du Tribunal Arbitral du Sport pour la révision de cette loi, sont restées lettres mortes.

Le président Issa HAYATOU, Président depuis 1987, 25 ans de carrière, Recordman de participations à la Can (8), 0 défaite continentale corse ainsi donc l’addition avec cette seconde réalisation qui met Jacques K.-O.

Enfin quasi K.-O. puisque le camp ANOUMA a saisi le TAS pour jouer les prolongations.

 

En attendant les résultats de cette action, le vieux manitou du football africain s’envole pour une énième victoire à la présidence de la CAF prévue pour Mars 2013.


« La paix, ce n’est pas un mot, c’est un comportement »

7 décembre 1993 – 7 décembre 2012

 

 

19 ans que le père-fondateurle grand bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne, Nana* Félix Houphouët BOIGNY s’en est allé.

Si la Côte d’Ivoire tel que nous la connaissons est son œuvre et que la plus part des infrastructures qui font tant notre fierté datent de son époque, l’héritage que qu’il a voulu nous laisser et ailleurs: je parle de PAIX.

PAIX chère a son cœur pour qui il a œuvré toute sa vie durant nous la garantissant au prix de nombreux sacrifices.

« La paix, ce n’est pas un mot, c’est un comportement » martelait-il. Plus qu’une citation,   cette philosophie nous appelle à faire de la PAIX un mode de vie nos comportements de tous les jours avec autrui.

C’est cette célèbre maxime qui a conduit la politique d’Houphouët faisant de notre pays un Eldorado, un Oasis de paix pour nos frères de la sous-région.

« Croire en quelque chose et ne pas le vivre, c’est malhonnête», disait  Mahatma Gandhi.  Qu’avons retenu de l’enseignement  d’Houphouët ?  Sommes- nous ses disciples?  Avez-vous banni de nos comportements la haine, les rancœurs, le mépris des autres, les préjugés ethniques? En un mot, pour le citer une autre fois,  « il est temps, grand temps que chacun de nous s’interroge : ai-je fait, bien fait pour ma nation ce que je dois ?».

Homme sage, homme prévoyant, grand travailleur, voici ici une sélection  citations qui montre la dimension profonde de l’Homme.

 

 

Citations du Président Félix Houphouët-Boigny sur la paix

 J’ai la haine de la haine et je désapprouve toute violence dans les rapports entre les hommes. »

Man, 25 janvier 1960

« De nos jours, plus sans doute qu’au cours des époques successives qu’a traversées l’humanité, la paix mondiale est indivisible. »

Vœux du Corps diplomatique, 1er janvier 1967 

« Le dialogue est l’arme des forts et non des faibles, c’est l’arme de ceux qui font passer leurs problèmes généraux avant les problèmes particuliers, avant les questions d’amour propre. »

« Dans la recherche de la paix, de la vraie paix, de la paix juste et durable on ne doit pas hésiter un seul instant, à recourir, avec obstination au dialogue. »

Devant le Corps diplomatique, 1er janvier 1970

« Nous sommes tous solidaires du même destin, du destin de l’Afrique et si nous pouvons mener de front la lutte pour la paix à l’intérieur de nos pays, la paix entre nos pays, la paix entre nos pays et le reste du monde, alors nous aurons servi l’Afrique. »

Conférence de presse sur le dialogue
Abidjan, 28 avril 1971

« Nous n’avons qu’un objet de haine : la guerre, qu’une seule obsession : la paix, la paix des cœurs, la paix sociale, la paix entre les Nations. »

Séminaire du Bureau Politique
Yamoussoukro, 12 juin 1973

 « La paix, qui a constamment besoin d’exhortations, est une acquisition continue, le plus souvent silencieuse. »

UNESCO, Paris, 7 mai 1976

« Il n’y aura pas de paix tant que la force paraîtra l’unique recours possible pour dénouer des situations intolérables. »

Fête nationale, 7 décembre 1979, Katiola

« Il est plus facile de faire la guerre que de faire la paix. »

7e Congrès P.D.C.I.-R.D.A,  29-30 septembre et 1er octobre 1980

 

 Source

nana: Grand-père en baoulé ( Ethnie originaire de FHB)

 

 


Coopération bilatérale : Le Président Guillaume Soro et l’Ambassadeur du Royaume de Belgique consolident leurs relations

 

Le Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, S.E. M. GUILLAUME KIGBAFORI SORO a reçu en audience, ce mercredi 28 novembre 2012, l’Ambassadeur du Royaume de Belgique S.E. M. HUYGHEBAERT.

Durant les trente minutes qu’a duré cet entretien, les deux hommes d’Etat ont parlé de coopération et de rapports bilatéraux entre les parlements ivoiriens et belges. Cette visite vient consolider les bons rapports entre la Côte d’ivoire et la Belgique pays ami où le Président du Parlement ivoirien était en visite en début de mois de novembre.

A titre de rappel, une délégation ivoirienne conduite par Me AFFOUSSIATA BAMBA a séjourné en Belgique en juin dernier pour discuter du contrôle démocratique du secteur de la sécurité.

« Nous avons surtout échangé sur comment renforcer notre coopération dans le domaine parlementaire. Mais également de sa visite à Liège qui va signer prochainement un protocole de jumelage avec le district d’Abidjan » a confié S.E.M HUYGHEBAERT à sa sortie d’audience.

A la question de savoir comment cette coopération entre les parlements ivoiriens et belges va se manifester, S.E.M HUYGHEBAERT répond que ce sera surtout des formations et des visites de travail sur comment effectuer le contrôle parlementaire par exemple.

« Ce sont dans ces domaines que nous avons signé le protocole  de coopération et nous sommes venus nous assurer avec le Président de l’Assemblée nationale GUILLAUME SORO que ce protocole ne reste pas lettre morte », conclut-il.

 


Il faut sauver le soldat  » Schoolbook »

 

 

La deuxième édition du Start Up Weekend Abidjan s’est achevée le Dimanche 18 Novembre 2012 à Innova Deux-Plateaux. Née aux USA en 2007, StartupWeekend est une association ayant déjà organisé plus de 380 évènements à travers le monde. Un Startup Weekend est un évènement de 54 heures où des développeurs, des commerciaux, des financiers se rencontrent pour partager leurs idées, créer des équipes, concevoir des produits et lancer des startups.

C’est donc une aubaine pour des jeunes qui désirent mettre sur pied une entreprise dans le mesure ils seront confrontés en très peu de temps à quasiment tous les obstacles et pourront mettre leur idées à l’épreuve.

Cette édition était d’autant plus importante qu’elle offre au vainqueur une place pour Global StartUp Battle 2012 à Rio de Janeiro au Brésil.

En Côte d’Ivoire c’est SchoolBook qui a été sacré à l’issu du concours du 18 Novembre, s’offrant ainsi la possibilité de participer à cet évènement mondial qu’est le Global StartUp Battle.  Hélas cette participation passe au préalable par un vote sur la page de l’évènement.

Cependant,  au fur et à mesure que les jours passent, le projet Schoolbook s’éloigne des 10 premières places qualificatives.

J’en appelle donc à toute la webosphère Ivoire

  • où grouillent de nombreuses personnes influentes, des serial entrepreneurs, web-activistes, des web-evangelistes,
  • où le web social est un leitmotiv,
  • où l’échange et le partage ( Open Source) sont des valeurs toujours prônées,
  • qui est toujours massivement présente aux évènements…

de se rendre massivement ici en ce dernier jour de vote pour accomplir ce « devoir civique » et offrir cette chance inespérée à un des nôtres.

 

IL FAUT SAUVER LE SOLDAT SCHOOLBOOK


Liste complète du nouveau Gouvernement ivoirien


Premier ministre, Ministre de l’Economie et des finances : Daniel Kablan Duncan
Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité : Hamed Bakayoko
Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères: Charles Koffi Diby
Ministre d’Etat, Ministre du Plan et du développement: Albert Toikeusse Mabri
Ministre d’Etat, Ministre de l`Emploi
, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle: Moussa Dosso
Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, des droits de l`Homme et des libertés publiques: Gnénéma Mamadou Coulibaly
Ministre auprès du Premier ministre, chargé de l`Economie et des Finances: Nialé Kaba
Ministre de l`Intégration africaine et des Ivoiriens de l`extérieur: Ally Coulibaly
Ministre du Pétrole, des Mines et de l`Energie: Adama Toungara
Ministre de l`Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable: Rémi Allah Kouadio
Ministre des Infrastructures économiques: Patrick Achi
Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative: Gnamien Konan
Ministre de l`Education nationale et de l’Enseignement technique: Kandia Kamissoko Camara
Ministre du Commerce, de l`Industrie et de la promotion des PME: Jean-Louis Billon
Ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique: Ibrahima Cissé Bacongo
Ministre des Transports: Gaoussou Touré
Ministre des Ressources animales et halieutiques : Kobenan Kouassi Adjoumani
Ministre de la Santé et de la lutte contre le SIDA: Mme Raymonde Goudou Coffie
Ministre de l`Agriculture: Mamadou Sangafowa Coulibaly
Ministre de la Construction, du Logement, de l`Assainissement et de l`Urbanisme: Mamadou Sanogo
Ministre de l’Industrie : Jean Claude Brou
Ministre de la Solidarité, de la Famille et de l’Enfant: Anne Désirée Ouloto
Ministre de la Culture et de la Francophonie: Bandama Maurice
Ministre des TIC, Porte-Parole du Gouvernement : Bruno Nabagné Koné
Ministre des Eaux et Forêts : Babo Darret
Ministre de la Communication, Porte-Parole adjointe : Affoussy Bamba
Ministre du Tourisme: Roger Kacou
Ministre du Sport: Alain Lobognon
NB : Le Président de la République conserve le portefeuille de la Défense. Paul Koffi Koffi demeure Ministre auprès du Président de la République, chargé de la Défense